mercredi 16 janvier 2013

Ex-étudiante au chômage

Ce grand questionnement qui revient.
Où aller?
Ce serait au combien plus facile de se réfugier dans les études, un bac après l'autre, puis une maitrise, puis une technique, puis... L'école est un refuge pour éviter de devenir pleinement et platement adulte. Pour éviter de se retrouver à temps plein dans un emploi ennuyeux et monotone, en attendant d'avoir une maison et un famille. 
Faire le grand saut n'est pas une tâche facile non. C'est se retrouver devant au bout de la route, à la jonction d'un infini d'embranchements. Toutes les portes sont ouvertes, mais une fois engagée, il semble impossible de reculer. Toutes les portes ouvertes sont là, mais infranchissables au même moment. 
Et ce grand questionnement, qui avait été enterré pendant 3 longues années, qui revient du monde des morts. Où? Quoi? Comment? Pourquoi? Qui? Quand?
Aucun plan futur. Aucune passion à laquelle se rattachée. Aucun désir. Que l'attente de quelque chose d'inconnue. Que le présent de chômeuse déprimée. Que la peur de l'engagement, du vide, de l'inconnu. 
Les orteils sur le bord du ravin, en attente de la rafale de vent pour initier le grand saut. Combien de temps avant que le vent se lève? Seul Pascal Yiacouvakis pourrait répondre à cette question, et encore... 

samedi 5 janvier 2013

De la santé pour 2013

Rien ne se contrôle. Rien. Même pas l'action de porter une cigarette à ses lèvres.
La première fois fut hors de contrôle. C'est facile de dire que ça ne sert à rien de faire quelque chose pour plaire ou pour éviter d'être ridiculisé, mais dans la vrai de vrai vie... Bref, c'était avec Patricia. Ouais, ça fait un méchant boute. Et c'est faux de dire que la première fois rend accro hein! Ouf non!
Ensuite il y a eu la vie de jeune adulte à la découverte du monde, et surtout d'elle-même. Elle-même étant loin d'être heureuse, comme si elle n'avait qu'étiré sa crise d'adolescence. Sans grand drame, mais au fond d'elle le mélodrame ne se passait pas. D'où l'idée de consommer le bâtonnet de la mort. 
Et c'est là que ça devient une habitude. Un mode de vie. Une grande part de la vie sociale vient avec le fait de s'identifier comme fumeur-euse. C'est sur la terrasse des bars qu'eurent lieu les meilleures anecdotes. C'est en se faisant quémander une cigarette qu'eurent lieu de belles rencontres. Probablement que le fait de rester à l'intérieur aurait été également propices à de bons moments. Nul ne peut le savoir. Mais le doute plane, disons le comme ça...
Et ces moments, lors de premières rencontres, où on se demande si l'autre personne fume également. On patiente, et puis ça se fait bien puisqu'en pleine découverte de l'autre. Après un moment par contre, tout son corps semble dire: tabac! tabac! tabac! Les doigts tremblent, des chaleurs montent à la têtes, l'esprit ne songe qu'à ça, les yeux ne font que regarder des gens au loin, à travers la fenêtre, porter des cigarettes à leur bouche. "Je ne sais pas si tu fumes, et je suis désolée, mais je dois y aller". Et le moment magique où le charmant jeune homme, avec qui les dernières heures furent des plus agréables, s'identifie comme étant fumeur. WIN!

Des moments hors de notre contrôle. On croirait toutefois que le moment de cesser de fumer est le seul en lien avec le bâton du diable qui soit controlé pleinement. Pas dans ce cas ci. Eh bien non. Crise d'asthme l'oblige, seules les pompes ne pourraient suffire. L'inhalothérapeute et la docteure furent directes et sérieuses à ce sujet. C'est pas la quantité de tabac respirée par jour qui changera quelque chose, deux cigarettes ou deux paquets par jour, rien à voir! Non. Il faut tout cesser. Sinon c'est un abonnement aux soins de santé en inhalothérapie d'ici quelques années qui en sera le résultat. Entourée de toutes ces personnes malades, les tuyaux dans le nez, la toux reiche, la difficulté à parler et à marcher puisque le souffle court. 

Certaines personnes ne peuvent pas manger de sucrerie sans engraisser instantanément, leur système digestif est ainsi fait. Eh bien pour d'autres, leurs poumons sont trop fragile, 5 ans de tabagisme modéré fut plus néfaste que deux paquets de cigarettes par jour pendant 30 ans pour d'autres. C'est ainsi fait, on ne peut pas tout avoir. Mais c'est épuisant de se faire contrôler ainsi de l'extérieur. On a tous besoin de changement par moment, mais là, ça commence à faire beaucoup. L'appartement, la vie amoureuse, la santé, le chat, la voiture, la scolarité et l'emploi. Wow.


lundi 12 novembre 2012

C'est arrivé à l'amie de mon ami.

Nous étions assises autour d'une table rustique, sur une terrasse près de la rue. On discutait de grève, de rêve, de projets loufoques et d'actions concrètes. On sirotait un café, pas si bon, mais si équitable et pas cher. 
Nous étions simplement bien.
Mon ami Frank, qui généralement n'était pas avec nous lors de ces réunions informelles, m'avait emprunter mon beau stylo. Au moment de me le redonner, il se trouva hyper drôle et le lança trop fort pour que je puisse l'attraper. Le stylo s'envola, tomba près d'un arbre, entre une camionette et le trottoir. Lorsque je me pencha pour le ramasser, l'homme assi à l'arrière de la camionnette noire, la porte coulissante ouverte, m'adressa la parole. 

"C'est ton crayon ça?" Son visage m'était familier. Mais d'où? Si louche comme situation, d'où est-ce que je peux bien connaitre cet homme? 
"Ouain..." Ah mais si, je ne cessais de le croiser partout où j'allais près de l'UQAM. Il devait ainsi nous suivre! 
"C'est ton ami qui te l'a lancé?" Je n'allais tout de même pas lui répondre et lui donner si facilement des informations à notre sujet!

Je rejoignis ainsi la table d'ami-e-s. Je leur laissa savoir subtilement, par des codes secrets, que nous étions écoutés et peut-être même suivies. On parla alors de tout et de rien, mais surtout, de rien de politique. 
JF me demanda tout bonnement l'heure. Au moment de sorti mon cellulaire de ma poche pour lui répondre, je constata que j'avais deux cellulaires. Identiques. Même égratignures, même autocollants, même numéro. Tout était pareil. L'un d'eux devait avoir été trafiqué pour mieux écouter mes conversations. Si c'était bel et bien le cas, nous étions non seulement dans de beaux draps avec les conversations incriminantes que nous venions d'avoir, mais nous étions également considéré-e-s comme assez important-e-s pour investir tant de temps et d'argent sur notre écoute?

Au moment de quitter, nous avions pris place au bord de deux voitures. J'étais passagère, la vitre ouverte pour profiter de la brise fraiche. L'homme de la camionnette noire, qui était stationnée parallèlement à nous, me parla à nouveau. Le bruit du traffic sur la rue enterrait sa voix. Je lui fis signe que je ne voulais pas discuter avec lui. 
Il semblait soudainement paniqué. Il parlait plus fort et faisait des grands gestes. 
À cet instant, une van noire arriva à sens inverse et se glissa de peine et misère entre nos deux véhicules, de telle sorte que nous ne pûmes plus communiquer. 
L'homme dans la van portait un uniforme, de la GRC ou d'un groupe du genre. Je craignis pour nos vie. Peut-être que l'homme de la camionette voulait nous dévoiler des informations top secrètes et que son commandant venait mettre fin à tout ça. Pourquoi se mettre en travers de ce monologue alors? 
Je remontai ma vitre rapidement et Sarah, au volant, démarra en trompe.

Nous roulions à toute vitesse et le second véhicule d'ami-e-s nous suivait de près. Nous étions sous un viaduc, dans un passage très étroit, délimité par des murets de ciment et de pierres. À la sortie d'une courbe, nous allions croiser une voie ferrée, où tout nous indiquait qu'un train arrivait. Par soucis de semer les agents secrets (ainsi les avions nous surnommés), Sarah accéléra. Je lui criai d'arrêter. Je préférais me faire arrêter par ces hommes que d'avoir à arrêter notre course sous l'impact d'un train grande vitesse. Et Sarah accéléra de plus belle.

Vvvvoummm! 

Nous avions passé devant le train, comme si de rien n'était. Nous étions sains et saufs. Saines et sauves. 

La route était toujours aussi étroite, et Sarah ne ralentissait pas beaucoup, prenant goût à cette vitesse risquée. 
C'est ainsi qu'elle heurta une affiche de signalement routier qui était tombée dans le milieu de la chaussée. 
Je vis ainsi le véhicule, comme si j'étais soudainement perchée dans le ciel, capoter et cesser sa course dans un mur de brique. La seconde voiture fit de même et nous percuta. Percuta nos corps morts. C'était la fin de notre course effrénée.

***

J'étais avec deux amis à l'UQAM. Nous descendions les escaliers roulants afin de sortir de l'université et d'aller rejoindre des camarades au café étudiant. Nous allions avec eux et elles s'assoir autour d'une table rustique, sur la terrasse près de la rue. Nous allions alors discuter de grève, de rêve, de projets loufoques et d'actions concrètes. Nous allions siroter un café, pas si bon, mais si équitable et pas cher. 
Nous serions simplement bien.

Une image, comme un souvenir qui hante les pensées, me revint à l'esprit: l'accident de voiture. 
Sans que j'eusse à dire quoique ce soit, Tom me fit simplement "Tu ne te souviens pas de la fin?"
Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps pour que tout me revienne, tel un drôle de rêve.

L'homme de la camionnette nous donnait un avertissement. Il était de l'escouade paranormalochose (même s'il nous l'avait expliqué, personne d'entre nous n'avait très bien saisi de quoi il était question). Tout, à partir du moment où Frank me lançait le crayon, ne devait pas se produire. Ça changerait le cours des choses. Pour le mal. L'homme de la van incarnant le mal.

Une fois assise sur la terrasse, lorsque vint le moment où Frank me redonnait mon beau stylo, l'atmosphère devint tendue. Il ne devait pas le lancer trop fort. 
Il nous regarda avec un regard naïf, comme s'il était le seul à ne pas se souvenir de l'étrange rêve que nous avions fait toutes et tous ensemble. 
Il se leva, et me tenda le crayon. 

Quel soulagement lorsque je le tins dans mes mains, sans avoir eut à courir pour aller le chercher près de la camionnette noire, qui était stationnée derrière moi. 

samedi 10 novembre 2012

La peur du précipice

La vie a dernièrement décidé d'activer les choses. Elle a dit à sa façon: "Allez hop hop hop! On se dépêche!"
C'était pas déplacé, mais un peu bousculé. Peut-être était-ce nécessaire de mettre les moteurs à fond et passer à autres choses. Le printemps s'étirait un peu trop. C'est difficile de ne pas se rattacher à un sentiment si fort d'accomplissement collectif. Mais il faut savoir quand c'est terminer. 
La vie, elle, le su.
La vie, elle, ne ralentie pas le rythme. 
"Allez hop hop hop! On passe à la prochaine étape!"
Et c'est ainsi qu'un chapitre fut conclue. Ou un tome. Un roman finalement. On brule les vestige du passé. 
En voilà un autre qui est sur le point de débuter. Une nouvelle vie est sur le point de naitre de ces cendres.

En équilibre sur le bord du précipice, l'envie est de retourné sur ses pas, courir sur la terre ferme le plus longtemps possible. Reculer. C'est la nostalgie qui prend soudainement le dessus sur tout le reste. Grosse nostalgie sale. Pourtant. Ce précipice ne peut que promettre du bon. Il faut seulement faire le saut. Arrêter de tout faire pour maintenir son équilibre au bord et sauter à deux pieds. Assumer.

Bientôt. Bientôt là. 

La saut aurait été plus facile à faire s'il avait été totalement volontaire. Un changement de vie, ça se prépare mentalement d'abord. Ce saut, il ne peut s'improviser. 
La vie à toutefois cru bon de forcer les choses. "Allez hop hop hop! Arrête de niaiser!"

Allez hop hop hop ouais...


mardi 6 novembre 2012

Le cours normal des choses

Et cette bonne vieille habitude est de retour.
La sommeil n'est plus récupérateur. Il est évitement du réveil, du réel. 
Tout pour passer le temps de façon non constructive. 
C'est une manière très zen de faire le vide et de regarder le temps passer. Tout comme cette envie de dormir sans arrêt jusqu'aux jours meilleurs. 
Dormir les yeux ouverts, rivés sur un écran. Et le temps passe. Et tout se ressemble. Aucune émotion ne peut y être rattachée. Aucun souvenir. Rien. Que le temps qui passe. 
À demain.
Ou à jeudi, vendredi, Noël, 2014...
Qui sait encore combien de temps le temps passera sans rien dire. 


Travailler pour suffire au loyer
Je cherche un soleil chaque matin d’automne
Les yeux ouverts jusqu’à l’aube
Entre Vénus et mon linoléum

Je suis le cours des jours
À demi-éveillé
Je suis le cours des jours
Les yeux ouverts jusqu’à l’aube

Je traîne jusqu’au matin
Les heures sont sans réponse
Derrière mon bureau doucement
J’en oublie le reste du monde

Je suis le cours des jours
À demi-éveillé
Je suis le cours des jours
J’en oublie le reste du monde

Je cherche un soleil chaque matin d’automne
Entre Vénus et mon linoléum

Je suis le cours des jours
À demi-éveillé
Je suis le cours des jours
Les heures sont sans réponse

Je cherche un soleil chaque matin d’automne
Entre Vénus et mon linoléum

jeudi 1 novembre 2012

Hymne à la binarité

C'est si simple de tout voir en noir et blanc. En bien contre le mal. La vie est ainsi faite.

La police sert à protéger la société, elle est donc bien. Lorsqu'un-e policier-ère commet une bévue, ce n'est pas un bévue. C'est bien, car la police est bien. 

Lorsqu'un-e criminel-le se fait tabasser par des voyous, c'est bien, car tabasser c'est mal et un-e criminel-le c'est mal. Deux moins font un plus. Mal combattu par Mal fait un Bien.

En mourant, on va soit au Paradis, soit en Enfer. Un ou l'autre. Il n'y a pas d'entre deux. 

Harry Potter est un gentil. Lorsqu'il se bat contre Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-et-qui-du-fait-même-est-un-méchant-méchant, même s'il lui envoie des sortilèges méchants, c'est bien. Le gentil peut tout faire pour combattre un méchant. Mais un méchant, peu importe ce qu'il fait, c'est mal. 




C'est pour ça que les superhéros c'est de la marde. (C'est soit le fun, soit de la marde, oui oui.)

Dans la vraie de vraie vie là, c'est juste des nuances de gris. Personne n'est purement méchant. Ni en tout point gentil.

MAIS c'est tel-le-ment plus simple de refuser de comprendre la complexité du monde et de tout réduire à noir ou à blanc. À gentil-le ou à méchant-e. À bien ou à mal.


À Cool ou pas Cool.

Moi je suis cool, et tout le monde qui voit la vie avec leurs lunettes de binarité suprême, sont pas cools.

mercredi 31 octobre 2012

Eh oui. C'est un grand retour. Inattendu. Tant inattendu que personne ne s'en rendra compte. Le coolness est tombé, voire oublié. C'est pas grave. Ce n'est plus le but. 

Cool un jour Cool toujours, comme qu'on dit!

Alors cher-ère-s lecteurs et lectrices, laissez-vous guider dans le cheminement d'une jeune femme ne cherchant qu'à prouver à nouveau en quoi et comment elle est si cool.

Longue vie aux internets.
Mort aux réseaux sociaux. 

(Bon, mort, c'est un peu exagéré. Ce fut effectivement plus qu'utile dernièrement. Mais là ça ne fait que nuire à nouveau. Perte de temps.) 

Re-bonjour la possibilité d'écrire, de composer, d'être lue.  

vendredi 25 février 2011

This the end, my only friend, the end -Jim

On s'en va tous ensemble frapper un mur... ensemble s'il y a. Peut-être y vais-je toute seule. Bonne raison pour tout arrêter d'avancer la tête première, les yeux fermés. 
Il n'y a plus d'intérêt à écrire ici. Parce que d'abord, je suis aussi cool dans la vrai vie que dans les interwebs et aussi parce que je n'ai plus besoin de tenter désespérément d'obtenir un peu d'attention d'un-e étranger-e derrière son ordinateur, puis quand j'en ai finalement, il faut que je continue à écrire prolifiquement pour ne pas perdre cet attention. Je suis esclave d'un blog poche! (Ok poche est un grand mot, je dirais plutôt, normal, pas si cool que ça, intéressant mais sans plus, il manque un petit quelque chose, etc.)
Je prends plaisir à écrire quand même, mais pourquoi ne pas revenir à mon bon vieux calepin, tout usé par ses déplacements 14 mois avec moi en Europe, puis par le bardas dans ma chambre. Tel un journal intime, à ma mort, la personne qui le trouvera pourra le publier et faire de l'argent sur mon décès. Moi je resterai cool même après ma mort comme Kurt et Anne.
Merci cher lecteur ou chère lectrice, ou puis-je me risquer à dire chers lecteurs. Vous m'avez permis de dire haut et fort et à l'infini oh combien je suis cool. Maintenant, ce temps est révolu.
Adios (c'est cool parler espagnol des fois comme ça!). 

mardi 15 février 2011

What What Watatatow!

Pour faire un bon épisode, un beau moment télévisé, digne de Watatatow, la recette est simple : 3-4 histoires rocambolesques mais crédibles, se déroulant sur maximum 20 minutes de télé entrecoupés de publicités. La plupart du temps, on voit des ados qui ont des liens de près ou de loin. Disons qu'ils se tiennent tous au même endroit qu'on pourrait appeler ici le Spot.



Alors au Spot, il y a une fille très cool qui s'y tient. Elle est tellement cool que tout le monde dit comme elle et pense comme elle, donc lorsqu'elle soutient qu'elle est cool, tout le monde approuve. C'est le genre de fille cool qu'elle est.
Disons qu'un soir elle est invitée par un charmant et grand jeune homme à aller voir un concert. D'un groupe qu'elle aime beaucoup. Elle ne peut pas dire non! Une soirée trop cool qui s'annonce.
Elle s'est mise belle. Elle est un peu nerveuse. Elle reste toutefois confiante.
Ils se sont donné rendez-vous dans un café en face de la salle de spectacle, question de se regarder dans les yeux un peu. Peut-être même tenter un timide baiser. 
C'est alors qu'en arrivant, la fille cool trouve le jeune homme en question assis avec des copains, qu'il a rencontré là par hasard en l'attendant. "Pas de moments romantiques de sitôt" se dit-elle. Peu importe. Elle se joint au groupe. Ils ont du plaisir et tout va bien. Jusqu'à ce que! TA-TAM! Son méchant ex, celui qui ne s'est résolu que tout dernièrement à sortir définitivement de sa vie et de finalement cesser de lui faire du mal, ce gars-là en question, entre dans le café. 

OUH-WO-OH OUH-WO-OOOHOOH!*

Il l'a voit, elle le voit. Moment de silence. Il passe devant leur table sans dire un mot et va s'assoir seul au fond. Et sa nouvelle petite amie le rejoint quelques minutes plus tard.
La fille cool respire et reste cool. Comme si de rien n'était. Elle refait son maquillage. 
Le temps passe. L'heure du concert arrive. Le charmant et grand jeune homme qui l'a invité la prend par la main, laissant ses amis derrière, et la guide vers la salle de spectacle. 
Et comble de malheur. Son ex suit.
*À Suivre*

L'histoire en tant que telle n'est rien de si fou. C'est la mise en scène et les gros plans sur des visages surpris et malaisés qui rendrait l'épisode de Watatatow vraiment bon. En plus d'une belle coiffure gaufrée.
Il ne manque cependant que deux ou trois autres scénarios et on pourrait tourner un épisode. En gang. Au Spot.

Expérience de vie digne de Watatatow anyone? 
Allez! Come on!



*C'est la petite toune de Watatatow, dans des moments intenses tsé.

dimanche 13 février 2011

Garfield n'aime pas non plus les lundis

«Faick qu'est-ce qu'on fait pour la St-Valentin?
- J'veux pas de resto, pas de fleur, pas de chocolat. Rien!
- Ben là... Une fille qui dit ça c'est juste pour bien paraitre mais au fond elle va être triste si elle a rien.
- Ben j'suis peut-être pas une fille. La St-Valentin j'te le dis, c'est la pire fête au monde!! Les amoureux ont pas besoin d'une fête pour se souvenir qu'ils s'aiment. Les vieux couples sont juste pathétiques d'avoir besoin d'une journée dans l'année pour se montrer qu'ils s'aiment. Pis là tout le monde rush pour trouver un resto, un beau cadeau, un moment romantique original. Ouach de la marde! Pis les célibataires? Pire encore. Ils souffrent encore plus d'être tout seul. Pis imagine les gens qui viennent de se faire laisser et tout! Qui gagne à la St-Valentin?? Les f***ing capitalistes qui te rentrent dans la tête que tu as besoin de consommer pour être heureux pis surtout pour montrer ton amour tsé. OU-A-CHEE!
- ... Ah ... ouain ...
- Mais on peut aller au lancement de disque de The Dears ? :)
- Oui ok. J'aurais voulu avoir cette idée là ... »

vendredi 11 février 2011

MouBarack, c'est un pléonasme -le Tea Party

C'est beau de voir un peuple uni, oubliant leurs divergences de toutes sortes, religieuses surtout. Un but commun : faire tomber le gouvernement. Ce n'est pas ici une histoire d'un peuple impuissant où un homme (rarement des femmes (mal)heureusement) puissant assassine le leader pour prendre sa place. Non. C'est un vrai mouvement de masse où aucun leader n'a émergé de la foule. Aucune hiérarchie chez ses égyptiens. Seul le désire de défaire Moubarak.
C'est beau.
Moment historique probablement.
Mais "ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début, le vrai soleil on l'a pas encore vu". Tout peut virer capoute.

C'est tellement plus intéressant à suivre que n'importe quel reality show !

jeudi 10 février 2011

Moubarak et le Maryland

Twitter ça peut être vraiment enrichissant comme enseignement. Outre le fait d'apprendre que Justin Bieber fait la page couverture du magazine Mad, on peut aussi apprendre que, finalement, Moubarak pense peut-être vraiment à partir (il y a beaucoup de peut-être et de doute là-dedans...). Aussi, on apprend qu'il ne manque plus que trois sénateurs du Maryland pour appuyer le mariage de même sexe dans cet État pour avoir une majorité, au Sénat du moins. Nulle info sur la chambre des représentants. Voilà une autre information qui insuffle de l'espoir tout en restant très vague et imprécise. Et c'est à ce moment qu'on dit : "c'est avec des Si qu'on met Paris en bouteille". Ben voilà, c'est dit.

mardi 8 février 2011

Wikio c'est étrange.

Il y a un site étrange qui fait la promotion de plusieurs blogs et tout. Si tu t'inscris pour "promouvoir" ton blog, ça te dit que tu ne peux pas parce que ton blog y est déjà inscrit. Mais personne ne le lit. Tu réalises alors qu'il y a deux personnes qui votent toujours pour tes billets (ou peut-être juste un fan qui vote deux fois...). Ce qui explique ta 63 378e place dans le palmarès mondial des blogs ! Quelle fierté ...
Ben à vous deux, ou à toi cher fan : "Manifestez-vous !"

lundi 7 février 2011

Wavves, y'étaient bons, vraiment.

Excellente raison pour ne pas s'improviser critique de concert : parce qu'il y a des gens qui le font professionnellement, et très bien en plus. Ça vaut d'autant plus la peine quand il est possible de trouver un texte où les mots idéals ont été mis dans l'ordre parfait pour dire exactement ce qui fut ressenti tout au long de cette soirée.
Bon, il ne manque que les anecdotes cools tel un dix dollars sur le plancher, un ballon volé, un sac banane improvisé, une vieille connaissance devenue photographe au Nightlife Magazine et une histoire d'amour et de jalousie espionnée. On s'en remettra.

Alors, merci au BangBang et surtout à Stéphanie Chicoine pour cet article


No Joy/Wavves/Best Coast : soirée torride des années 90

Stéphanie Chicoine
7 février 2011
Samedi soir, les Montréalais ont eu droit à une bordée de neige surprise. De quoi dérouter les jeunes femmes vêtues en robe de printemps suite au temps magnifique de l’après-midi. Pour ceux et celles qui étaient au Cabaret du Mile-End entre 21 heures et 1 heure du mat, ces derniers ont reçu une vague déferlante de musique montréalaise et californienne signée No Joy, Wavves et Best Coast.
Premier constat : tous les groupes ont joué aux heures promises à l’entrée. Un événement en soi. Je ne veux pas être baveuse, mais rares sont les fois où j’ai assisté à un spectacle qui débuta à l’heure.
Deuxième constat : le Cabaret du Mile-End s’est royalement transformé en hammam samedi soir. Même la chanteuse de Best Coast s’est plainte de la situation. Je la cite : « How come it’s so fucking cold outside and so fucking hot inside? It’s like a fucking sauna! »
Dernier constat: la salle possède le pire système de vestiaire au monde. Peut-être pas au monde, mais disons à Montréal. Il n’y avait que deux personnes au vestiaire pendant que des employés au bar se fouillaient dans le nez. De plus, il n’y avait pas réelle file d’attente, un vrai chaos.
Bon, passons aux choses sérieuses. Est-ce que le concert était bon oui ou non? Mets-en. Je n’ai qu’un seul bémol à propos des performances, mais pour connaître mon prix citron, faut lire mon billet jusqu’au bout. Pas de tricherie. Pas de lecture en diagonale. Niet.
No Joy : une belle découverte. J’ai eu à peine le temps d’écouter leur opus Ghost Blonde en chemin vers la salle, donc mes comparaisons risquent d’être peu étoffées, par contre, si l’album me semble plus près des influences shoegaze ‘à la Raveonettes’, le son en concert ressemblait énormément à The Pixies ou Sonic Youth. Un groupe qui ne réinvente pas le genre, mais qui s’écoute avec grand plaisir. Visuellement, les filles sortaient tout droit de la bande à Kurt Cobain. Chemise carottée, veston aux teintes pastelles, cheveux constamment dans le visage; bref, c’était foutrement 90′s. J’aurais bien aimé les entendre parler un brin, c’est quand même un groupe local, mais je comprends que la musique doit prédominer sur le bla bla lorsque tu dois livrer un set de trente minutes.
Wavves : De loin la meilleure performance de la soirée. Mon amie Katherine a su me donner la meilleure description de la performance entre deux chansons: « C’est comme du Blink-182 sur l’acide ». Nous avons eu droit à 40 minutes d’énergie pure, avec des spectateurs qui faisaient du bodysurfing et des ballons de plage qui virevoltaient partout dans la salle. Les pièces provenaient majoritairement deKing of the Beach, mais nous avons eu la chance d’entendre une ou deux nouvelles créations. Vraiment plaisant.
Comment bien intégrer l’ambiance californienne en concert? Des ballons gonflables voyons!
Un coupe de cheveux digne de mention. Je lui pardonne, il porte un chandail (sale, mais bon) d’un des mes nouveaux groupes préférés : Smith Westerns.
Best Coast : Le concert débute avec la pièce California Love de 2 Pac, qui sert d’introduction au groupe. J’étais toute ouïe.
Malheureusement, je préfère de loin écouter l’album que de voir le groupe en spectacle. La batteuse Ali Koehler semblait s’emmerder à mort et le multi-instrumentiste Bobb Bruno était un peu trop chillax à mon goût. En ce qui a trait à la chanteuse Bethany Cosentino, elle possède une voix d’ange et un look d’enfer, mais sinon, elle a le caractère d’une adolescente tout droit sortie du film Clueless. Un peu nonchalante, un peu arrogante et un peu vulgaire. La foule semblait bien aimer son attitude et le show en général par contre.
Le prix citron est donc remis à Best Coast. Dommage, car votre musique me transporte tout droit en Californie et j’adore ça, mais vous êtes déprimants à voir.
Merci infiniment à Blue Skies Turn Black pour la soirée!

vendredi 4 février 2011

déformation professionnelle

Si les évènements en Égypte entrainent ici un long silence, ce n'est pas dû au désintéressement. C'est simplement trop compliqué.
C'est beau de voir un peuple se lever, uni, affirmer haut et fort son mécontentement. «El pueblo, unido, jamas sera vencido!»
C'est désolant de voir la réaction de l'autorité. La violence, la censure, les restrictions, etc.
Mais ce qui est réellement en jeu maintenant, c'est l'avenir de l'Égypte. Et c'est à ce moment que certains pourraient citer Hobbes. Pour bien le paraphraser : «mieux vaut s'en tenir à un gouvernement "pas d'allure" que de se lancer dans une guerre civile.» (Léviathan, 1651). D'un côté il y aura les partisans d'une totale démocratie. Et de l'autre, les partisans d'une théocratie. Grosso modo.
Image trouvée sur le blog : Check donc ça

Et c'est intéressant parce qu'on pourrait ici avoir une éternelle discussion à la hauteur des philosophes grecs qui ne faisaient rien d'autre de leurs journées. On pourrait émettre des hypothèses sans fins ayant comme point de départ : «Quelle forme devrait prendre le nouveau gouvernement égyptien? Et puis comment le mettre en place?». Et il n'est pas nécessaire de prendre pour acquis de que soutient Hobbes. Il était un peu parano là. 
On pourrait ensuite se questionner sur l'effet que ce soulèvement, ainsi que ceux d'Algérie et de Tunisie par exemple, auront comme effet sur le Moyen Orient. Et sur le monde entier tant qu'à y être!
Ah mon doux que c'est intéressant la science politique! 

Jestesme wariatky

Nouvelles en direct de la Pologne. Ç'aurait été bien de pouvoir dire en direct de Varsovie, ou Szczecin, ou Choszczno, ou encore Poznan. Mais la magie de l'Internet ne permet pas cette précision pour un simple utilisateur. C'est pas la fin du monde. 
Une photo, trois lignes courtes et pleine d'émotion. Elle ne va pas bien l'amie. Elle ne dit rien, mais ça se resent ces choses-là. Et c'est difficile. Ça s'envoie par le poste du bonheur?
S'il était seulement possible de se voir une soirée, un weekend, boire de la bière pas chère, fumer des cigarettes dispendieuses, rire, danser. Être heureuses ensemble à nouveau, comme on en a eu l'habitude. Juste assez pour la consoler, pour lui rappeler qu'on est amies et que ce n'est ni la distance ni le temps qui s'écoule qui nous séparera.


mercredi 2 février 2011

Glenn Beck :)

Glenn Beck est un drôle de personnage. Il peut cependant être un brin inquiétant, mais ça c'est si on considère qu'il parvienne réellement à convaincre des gens probablement faibles d'esprits de toutes ses stupidités. Sinon, il n'est que divertissement.
Ci-dessus, on peut le voir avec ses lunettes d'homme sérieux et intellectuel dire n'importe quoi sur la situation mondiale.
Ici, on peut voir un segment de cette vidéo où on a superposé du Godspeed, ce qui donne un aspect si tragique au discours de Beck. Merveilleux!



mardi 1 février 2011

La jeune femme, qui pourtant porte le titre de docteur, a agis tel Dr House. Dû au mal étrange qui l'anime, elle a résigné la jeune femme cool à son lit. Pour quelques jours. Puis un rendez-vous avec un spécialiste du sang. 
Pause obligatoire. 
Bon manger. Long dodo. Non effort. Éviter les produits du mal. Voie vers la guérison totale. 

samedi 29 janvier 2011

God Bless The Topless


Ça serait digne d'une télé-série, ou d'un film kitsch. Un groupe d'ado se déclarant comme une «gang fermée» se permettant de juger, voir mépriser, le reste de la troupe de théâtre amateur. Ils se font des souper. Au resto à sushi au départ, parce que c'était vraiment trop cool à l'époque. Les années passent. Leurs vies prennent des chemins différents. Voyages, études, amours. Ils étudient cependant tous à la même université. Ils continuent toujours à se trouver une soirée en commun pour un autre bon souper. Ajoutons à ça un verre ou deux.
Cette semaine ce fut une soirée panini-karaoké. Ils ont eu la chance de lire L'écho de Laval alias Un Suppo de Péladeau parmi tant d'autre. Ils ont eu le plaisir d'immortaliser quelques bons moments. Ils ont chanté en groupe, sous le nom des Top Less ; Wonderwall. Avec les bons souvenirs que ça implique.

Quelques-uns des meilleurs moments entre Friends :

- La fille trop saoule qui chante vraiment, vraiment très mal Quoi ma gueule?
- Deux chix Top Less qui chantent les Spice Girls et l'australien de s'en mêler parce qu'il connait le moment "rap" par coeur.
- Pis plein d'autres là, fallait juste y être.


Attention, vidéo vulgaire.




Des filles manuelles

C'est cool d'avoir le sentiment de briser des préjugés au jour le jour. Des jolies filles, jeunes et cool, travaillent à, autre que louer et désodoriser des patins, en aiguiser plusieurs. Très bien à part de ça! Et c'est toujours un plaisir de conseiller un client. Mais il restera toujours des vieux machos dégueulasses.

 « Tu pourrais-tu m'dire si sont corrects? dit-il en tendant ses patins de hockey tout rouillés
- Ah oui ça, ça va! La rouille part en patinant, l'important c'est que les côtés de la lame soient encore tranchants. 
- Ah ouain? T'es sure? répondit-il, la voix emplie de doute
- Oui, la lame fait un demi-cercle vers l'intérieur. C'est l'extérieur qui agrippe dans la glace. Si c'est rouillé dans le creux ça fait rien du tout. Faut juste bien les sécher après chaque utilisation, ça permet d'es garder plus longtemps pis d'es aiguiser moins souvent. wow, conseil de pro!
- Ayoye! J'viens de m'faire conseiller par une fille! T'es pas pire toé! 
- Retenant son envie d'être soudainement bête, Ah oui hen! ha... ha... On brise les préjugés nous ici... ha ... ha...
- Ayoye hen! Y'aurait pas fallu que j'sois ak mes chums de gars! Hahahaha! Y'auraient ri de moé! Hahahaha!»

Depuis quand des ovaires versus un scrotum permet d'aiguiser ou non des fucking patins câlisse! À ce moment précis, même l'estrogène eut de la difficulté à retenir le coup de poing qui se préparait, seule la politesse bien imprégnée su faire son effet à ce moment pour transférer cette énergie en un énorme sourire hypocrite.
Vieux cave. 

mardi 25 janvier 2011

the sad marquis

C'est difficile à lire. Il faut toujours prendre une bonne respiration avant de se relancer dans ce petit livre. Une édition vieille comme ce n'est pas permis pour un livre de poche. Les pages tombent toutes seules. Elles tentent de se dissocier des propos insoutenables tenus par moment dans cet oeuvre. Mais une force obscure te ramène à cette lecture. C'est probablement la maîtrise de la langue, l'enchaînement des mots d'une autre époque. Ou peut-être les dialogues entre les personnages, représentant chacun une forme de mal, tandis que la petite Justine, alias Thérèse, elle, s'applique à répandre et appliquer la vertu. C'est l'intrigue, puisqu'on sait qu'elle est toujours en vie et saine d'esprit, pour être en état de relater cette horrible histoire, mais comment y parvient-elle Diable! 
C'est probablement ces éléments tous réunis qui donnent le courage de se replonger dans cette lecture. Malgré les trop nombreux viols, l'inceste, les vols, la violence, la méchanceté à l'état pure. Un petit rayon de lumière, sain et pur qui fait son chemin dans les plus sombres contrées. Ce petit rayon auquel on s'attache, on s'y rattache.

Non, triste in english ne vient pas du Marquis de Sade. Le terme sadisme oui par contre.

samedi 22 janvier 2011

La beauté n'est plus cool, le gros cerveau et les pénis d'elfe le sont par contre

C'est ça commencer à devenir intellectuelle? Comprendre un texte quasi-primitif de Marx et Engels L'idéologie allemande (1845) qui critique les jeunes-hégéliens, faire toutes ses lectures à temps (et bien), penser à un sujet de mémoire de maîtrise, se magasiner des lunettes et un veston de velours côtelé brun à patch de cuir, et la liste s'allonge. C'est cool après tout d'être intellectuelle.




Mais Jean-René Dufort reste très drôle, surtout avec ses blagues de pénis en Islande. Dans le musée du phallus :


- Oh you have the penis of an elf!
- Oh yes we do!
- So they exist?
- Oh yes they do!
- Well, if their penis exists, they exist hey!
- Yes yes! et là on sent que le propriétaire de ce musée est ben écoeuré de l'entendre parler de pénis d'elfe.



* À noter dans la photo : une photo d'équipe de handball ... 
* Il vous est fortement recommandé de visiter le www.phallus.is pour de plus amples détails quant à ce musée freudien.

mercredi 19 janvier 2011

Am I Rubbish ?

Préparer un souper, en tant que non bonne cuisinière (même si cool), c'est stressant tsé. Le menu va être adhéquat ? L'invité n'est pas végétarien toujours ? Et le gingembre ça goûte fort, c'est pas tout le monde qui sont sophistiqué et qui aime ça. 
Mais le jackpot de stresse, c'est vraiment attendre l'invité en question en regardant une émission de téléréalité culinaire (pour ne pas nommer Ça va chauffer!). T'as deux gars sortis de nul part, dans ta télé, qui jasent de comment ils étaient nerveux de présenter leur menu en trois services dont de la raie. Chose que tout le monde cuisine tout le temps. Tsé. 
Peu importe, le concept anglais était meilleur. C'était plus drôle avec leur accent. Et en plus le couple hôte recevait aussi un invité chanceux (qui pigeait une brosse à dents disant quelque chose du genre : tu couches là ce soir) qui passait la nuit là. Donc en plus de bien cuisiner, chose assez rare chez les british, les hôtes devaient aussi accueilir pour le dodo une personne. Ah que c'était un bon divertissement gratuit dans la télé. Et surtout moins stressant.